Retrouvez la carte blanche de Didier Gosuin dans l’Echo.
Bye bye démocratie? Une opération médiatique qui aborde une vraie question, mais qui dans son traitement n’effleure, hélas, que l’écume du sujet. Le désamour démocratique est devenu une évidence dans nos sociétés occidentales au profit d’une montée constante des populismes, extrémismes et autres autoritarismes, antichambres des pires régimes politiques totalitaires.
Mais, limiter l’analyse des causes de cette défection démocratique au seul besoin citoyen de redéfinition du rôle et de la place du politique dans les processus décisionnels — même si je ne nie pas la nécessité de moderniser la démocratie représentative — me paraît relever du sommaire, voire du cosmétique et n’empêchera en rien une dégradation continue de la confiance des citoyens dans les instances décisionnelles quelle que soit leur organisation.