Alors que l’inflation s’installe durablement dans nos économies, que le pouvoir d’achat du citoyen s’érode dangereusement en frappant prioritairement les revenus les plus faibles.
Alors que la croissance espérée n’a déjà plus le vent en poupe.
Alors que la guerre en Ukraine fait bondir les prix des matières premières comme des produits énergétiques.
Alors que la menace de pénuries alimentaires se profile à l’horizon.
Alors que la nécessaire transition climatique attend toujours des réponses structurelles et malheureusement conséquentes sur les futurs fins de mois.
Alors que la mutation technologique en marche nous rappelle la nécessité de réformer en profondeur notre système d’enseignement qualifiant.
Alors que la pandémie est toujours à nos portes et nous oblige à des efforts de réindustrialisation dans les secteurs vitaux.
Alors que nos dettes publiques s’emballent en même temps que les taux d’intérêt.
Alors que le système néolibéral qui sévit depuis plus de 40 ans est à bout de souffle et bien en peine de répondre aux défis du moment.
Alors qu’au nom de la cohésion sociale la société aspire à une nouvelle justice sociale et fiscale.
Alors que presque tous les clignotants virent au rouge.
Pendant ce temps…


LA CROISIÈRE DES PRÉSIDENTS DE PARTIS S’AMUSE
A coup de tweets et autres déclarations tapageuses, les partis politiques, dits non populistes, -et en particulier ceux de la majorité gouvernementale – se livrent à une surenchère médiatique en faisant valser des milliards d’argent publics, du reste inexistants.
L’obsession médiatique des hyper présidents de partis à occuper le terrain des médias creuse encore davantage le fossé de méfiance entre le citoyen et la classe politique, censée représenter la démocratie. La déferlante de promesses financières ne relève plus du combat idéologique. Elle contribue à décrédibiliser l’action publique et la bonne gouvernance en général.
Comment accorder la confiance à des partis qui se déchaînent en propositions irréalistes financièrement et alors même que ces partis au gouvernement n’ont aucune intention de les faire aboutir ?
Dès lors il est légitime de s’interroger.
Et si les fossoyeurs de la démocratie étaient à dénombrer parmi ceux qui prétendent la représenter et la défendre?

Didier GOSUIN