Une société sans consensus sur ce qui est vrai est-elle possible?
Cette question, vivace durant la crise de la Covid, a interpellé et interpelle toujours le rôle des médias sociaux quant au danger d’épidémie de fausses informations véhiculées sans contrôle scientifique avéré et au danger de perte de confiance dans les institutions démocratiques qu’induit un déluge non contrôlé de fake news.
Dans sa publication du 07 février 2022, rubrique Opinions, D21 renvoie à une parution de l’hebdomadaire Le Vif.
Dans un récent article du 22 avril 2022, le quotidien « Le Monde » relaie l’appel pressent de Barack Obama à réguler les réseaux sociaux, responsables de l’affaiblissement des démocraties.
Pour Obama, « l’une des causes majeures de l’affaiblissement des démocraties tient au profond changement dans nos façons de communiquer et de nous informer ». Il plaide donc pour une réforme de notre arsenal législatif afin de rendre plus responsables et plus transparentes les diverses plateformes de réseaux sociaux.
Ce chantier est prioritaire si nous voulons garantir une information de qualité, validée par les faits et la raison dans un souci de débats démocratiques fondés sur le rationnel et non l’émotionnel convulsif.